Qui sommes nous ?


4 membres et un oiseau

Burning

Soudeur de formation, habilitation haute-pression option démerde.
Après avoir abandonné l'idée de devenir une star de la musique tendance pounk-rocker, Burning a découvert que si la guitare c'est bien pour séduire les filles, la moto c'est pas mal aussi. Il laisse alors tomber la Telecaster au profit de la moto anglaise moderne. C'est en préparant un voyage au Maroc à moto qu'il réalise que les motos modernes c'est bien mais quand une avarie arrive au milieu de nulle part, c'est tout de suite plus la galère pour réparer. Il décide donc de s'acheter une vieille béhème qu'il déshabille de tout ce qui ne lui servira pas, en se disant que moins y'en aura, moins ça risquera de tomber en panne. De retour de ce voyage, il se tourne vers les Moto Guzzi, parce que BM c'est allemand, et que bon, quand même, ils nous ont bien foutu sur la gueule en 40. Mais les Guzzi sont parfois facétieuses, surtout côté électrique, c'est donc dans le début d'incendie de sa première moto, qu'il trouve son surnom. Burning, c'est donc pas à cause de son amour des merguez trop cuites. Mais c'est le spécialiste des soudures pointues.

Belo

Si vous lui posez la question, Belo (prononcez BEU-LO) vous expliquera qu'après avoir fait de la chaudronnerie industrielle pendant des années à la ville, il avait envie d'exercer son art de la ferraille à la campagne. Il y a 10 ans, il part donc s'installer dans une partie du monde qui voit pas souvent le soleil (comprendre "le trou du cul") pour monter un atelier de chaudronnerie. C'est que Belo est un homme cohérent. Si on exclue bien sûr les propos qu'il peut tenir le samedi soir quand il refait le monde après l'apéro, parce que là c'est plus trop cohérent. Bref...
Malheureusement, à la campagne il y a des paysans et à partir de ce moment, c'est du matériel agricole qu'il répare. De fait, toujours cohérent, quand il décide de fabriquer de ses mains une moto modifiée, c'est vers les BMW qu'il se tourne. Son passé de chaudronnier refait alors surface, puisqu'après les avoir déshabillées, il les découpe à la disqueuse. Puis il finit souvent par les équiper de pneus tout-terrain et de guidon large, parce que voyez-vous, dans sa campagne y'a souvent de la boue. Belo, c'est celui qui nous apprend sa méthode "je coupe d'abord, comme ça je peux plus revenir en arrière".


Zgood

De son gagne pain quotidien, il apprend la rigueur et le truc du doigt sur la couture du treillis. De ce fait, c'est l'homme des challenges, le pointilleux au calot même pas de travers, celui des missions suicides perdues d'avance. Aussi après avoir transformé et vendu quelques japonaises, il se lance dans une mission périlleuse : retaper et modifier une Guzzi  "toute refaite à neuf qui tournait encore parfaitement il y a six mois". Enfin, c'est ce que disait l'annonce sur le bon coin. Il aurait dû se méfier : parce que l'annonce précisait aussi "part par la route toute distance". Un peu comme si le vendeur avait envie qu'une fois la moto à lui, l'acheteur s'en aille le plus loin possible.
Mais Zgood n'est pas du genre à laisser tomber ; une mission c'est une mission. Et après avoir reconstruit une Guzzi neuve, il lui donne ce style particulier qui fait maintenant sa patte : un truc à mi-chemin entre l'engin de chantier et l'avion de chasse. C'est lui que l'on consulte quand on veut par exemple une électricité qui fout pas le feu à une moto quand on met le contact.

Yoj'

Après avoir obtenu un CAP d'ajusteur, Yoj' travaille quelques années dans un atelier de mécanique où il apprend les trucs des anciens, des vieux avec des poils qui sortent des narines et des oreilles. Avec ses premières payes, il s'achète une moto japonaise. Mais probablement trop puissante pour lui, peu de temps après il tape la tête un peu fort sur le goudron, ce qui le rend un peu bizarre. Il sombre dans une paranoïa qui lui fait croire que le monde courre à sa perte, que tout va s'écrouler. Il réalise alors que la lime d'Allemagne et le tiers-point c'est pas les outils les plus adaptés pour sauver le monde. il décide alors de passer un BAC de héros national et de continuer par un BTS de super-héros, mais l'Education Nationale n'a pas encore ouvert ce genre de classes. Il comprend alors qu'à défaut de sauver le monde, il peut développer tout un ensemble de méthodes tiers-mondistes pour réussir à s'en sortir quand la planète ressemblera à une scène de Mad Max. C'est lui que les autres vont voir, quand ils veulent refaire une peinture pour deux euros, un silent-bloc taillé dans un vieux pneu ou une pièce de carénage en papier-mâché.

3,14

Tombée du nid quelques jours après sa naissance, 3,14 commençait mal dans la vie. Heureusement elle croise la route de Belo qui la ramène chez lui et la nourrit à la croquette pour chat, trempée dans de l'eau ou du lait. Après quelques mois de ce régime, elle devient une superbe pie à la robe légèrement bleutée qui participe au kolkhoze malgré ses maigres connaissances en mécanique moto. En effet, comme toutes les pies, 3,14 est un peu joueuse. Aussi elle vole souvent les petits écrous spéciaux, le gicleur qui vient d'être démonté et posé sur l'établi et parfois même les paquets de clopes pas finis. Ensuite elle va le poser sur le toit de la grange à côté ce qui donne l'occasion