mardi

Méthode tiers-mondiste

Parfois en trainant sur le grand Internet mondial, on voit des garages qui ressemblent à des salons (y'a des tapis persans au sol) ou à des labos pharmaceutiques (y'a du carrelage partout).

Faudra nous excuser, mais dans le Bad Moustache Kolkhoze, on bosse dans un atelier au sol en béton. Ca aurait pu être pire : à un moment on a hésité avec la terre battue.



Moteur : Moto Guzzi California 2 avec de jolis petits cornets en alu.

jeudi

Moto de plage

Quand il est inspiré ou qu'un gars a une tête qui lui revient, Belo fait une moto sur commande. Le gars dit ce qu'il veut, et hop ! il fait pêter la disqueuse et le poste à souder, et il bricole une bécane selon les indications du propriétaire. Là franchement, en regardant la taille de la selle qui provient d'une Triumph de l'époque où elles avaient encore les vitesses du bon côté du mauvais côté, on peut se demander ce qu'il voulait en faire au juste...
Alors qu'il aurait pu avoir un tout mignon cafe racer BMW, avec une selle monoplace, il a demandé ça. Ce qui me rend perplexe.
Il voulait une moto trois places pour trimballer sa femme et son chien, un truc pour aller à deux à la plage avec la glacière à l'arrière, il avait peur de céder à la tentation d'y fixer un top-case un jour ? Je crois qu'on ne le saura jamais...





Moto : Moto de plage, modifiée par Belo (fournie sans la glacière)
Décor : Un des ateliers du Bad Moustache Kolkhoze qui sert aussi de bar à l'occasion.

lundi

Le grand départ

Ca y est, Lili Marleen est partie. Vendue à un gars qui nous a juré que JAMAIS il ne la conduirait vétu d'une chemise à carreaux, et qu'avant de la chevaucher, il prendrait soin de toujours être rasé de prêt. Il faut dire, Lili est une moto qui vient d'Allemagne, et là-bas on ne néglige pas son apparence.


Bref, on te souhaite une bonne route Lili. Tu vas nous manquer.



Bientôt on vous parlera de la prochaine moto sur laquelle on va travailler.
Vous l'avez reconnue ?
(Moi oui)


mercredi

On a lu tout Cavanna

Dans le Bad Moustache Kolkhoze, on fait pas que lire des magazines de moto et des Revues Techniques. Non on lit aussi d'autres trucs. Par exemple pour moi c'est plutôt Bukovski et John Fante, pour Zgood le manuel de survie en milieu hostile et pour Burning la collection complète de Placid et Muzo.
Quant à Belo, on sait pas pourquoi, un vieux fantasme anar' probablement, c'est plutôt Cavanna. Alors je pense que c'est en le lisant qu'il a trouvé cette citation qui est devenue comme une devise :

"Aussitôt qu'il eut inventé la roue, l'homme l'utilisa. Il eut tort. Il aurait mieux fait d'attendre d'avoir inventé les freins".

Alors quand il choisit une béhème, Belo évite celles qui ont les moches étriers ATE et le maitre cylindre sous le réservoir, commandé par un câble comme sur les mobylettes. L'ami Belo préfère donc les BM équipées d'étriers Brembo et d'un vrai bocal de liquide de frein actionné directement par un levier au guidon. Là ça freine y'a pas de problème.





L'étrier et le petit capteur pour le compteur de vitesse.



Faudra penser à remettre du liquide de frein monsieur.


Motos : Scramblers sur base de R100 et R80, modifiées par Belo.



Moto Guzzi



Dans le Bad Moustache Kolkhoze, on ne s'occupe pas que de BMW ; on donne aussi dans la Moto Guzzi. D'ailleurs on en reparlera bientôt.

En attendant voilà deux images faites avec un téléphone, parce que pour la photo aussi on aime bien les méthodes tiers-mondistes.


samedi

30°C à l'ombre

On aurait pu le craindre il y a encore quelques semaines, mais finalement non, l'été est bien là. Alors autant profiter d'une belle journée comme aujourd'hui pour aller chercher un peu de fraîcheur dans mes bois.

Une fois de plus l'Inglorious Basterd a bien voulu s'occuper de cette mission.

 

Moto : BMW R100 by Belo


mercredi

Au bord du lac

Au Bad Moustache Kolkhoze, bien qu'on sache faire des motos, on n'a pas encore tout l'attirail pour devenir des gens à la mode. On n'a pas les chemizakaro mais c'est pas de notre faute : cette année encore on a raté les soldes chez Shopi©. Et pour la barbe on préfère attendre l'hiver, parce que pour le moment là il fait encore trop chaud.

Mais on aime quand même prendre le soleil et aller rouler sur les scramblers béhèmes du Bad Moustache Kolkhoze en faisant des zigzags dans la forêt.



Motos : Scramblers sur base de R100 et R80, modifiées par Belo.
Modèles : Jeans de travail, teeshirts blancs de chez Leclerc ©, bronzage au soleil et chaussures pour marcher dans la boue.

jeudi

Inglorious Basterds 001

Parfois dans la campagne, surtout quand c'est l'hiver, la nuit paraît tomber encore plus vite qu'à la ville. Et les potes ne veulent pas toujours faire des kilomètres pour venir partager un verre. Faut dire, c'est pas la jungle mais presque, y'a peut-être même des loups. Alors Belo s'ennuie. Et quand Belo s'ennuie, il essaye de s'occuper. Aussi quand il a eu fini cette moto dont on peut apercevoir quelques formes, il s'est posé devant pour admirer son travail C'est que la campagne, ça ne rend pas qu'alcoolique, ça rend aussi contemplatif. 

Là il a eu un éclair de génie, l'inspiration divine, comme un rayon bleu qui serait descendu du ciel. Allez Louïa s'écria-t'il ! Cette moto, je vais la baptiser nom de Dieu (oui, Belo est parfois très pieu).

Et puis sur sa lancée, avec un bout de métal qui servait de planche à béquille, il a façonné ça et l'a fixé sur la moto.








mardi

3,14

(même 3,1416 quand elle est en forme)


On vous a dit que dans ce groupe il y a un oiseau.
Il nous aide pas beaucoup c'est vrai, puisque son rôle se limite à piquer les petits écrous spéciaux, les gicleurs qui trainent, les trousseaux de deux clés, les paquets de clopes presque vides et d'aller les poser sur le toit de la grange à côté. Ça aide pas, mais chercher une pièce stratégique de deux grammes sur le toit d'un bâtiment un jour de plein soleil donne l'occasion de boire une bonne bière bien fraiche une fois la pièce retrouvée. Et la bière, c'est comme si c'était mon frère...

Là comme ça, on dirait qu'elle défend la moto et qu'elle est prête à détruire les doigts de tout intrus qui s'approcherait.
Ben c'est vrai, elle le fait aussi...

On ouvre

C’est avec un plaisir non dissimulé derrière une barbe à la mode que les membres du Bad Moustache Kolkhoze vous annoncent la création de ce blog. Le Bad Moustache Kolkhoze est constitué de quatre gonzes et d’un oiseau, tous passionnés par la mécanique et la création de motos modifiées à tendance caferacer, bobber et autres nawak-bitza pour les concours de vitesse entre le garage et le fond du jardin.

La volonté du Bad Moustache Kolkhoze est de mettre en commun nos outils, nos connaissances, nos savoir-faire pour réussir à sortir de nos ateliers des machines que nous avons pris plaisir à transformer et sur lesquelles nous roulons le plus souvent possible, quand il fait beau, quand il pleut, quand le prix de l’essence augmente et même quand les radars fleurissent. Bref tous les jours, même s’il fait nuit.

Vous allez nous dire : pourquoi ce nom bizarre ?
D’abord Kolkhoze parce que le principe nous va bien. Pauvres comme des moujiks après la chute de l’Union Soviétique, on a mis nos outils en commun dans un groupe autogéré, sans chef, ni dieu ni maitre ni rubalise.
Pour devenir un kolkhoze plus vrai que nature, il nous reste plus qu’à apprendre des chants de l’armée rouge, pour travailler dans l’allégresse et la joie. Mais ça devrait pas tarder, on a déjà trouvé un moldave pour nous donner des cours.
Ensuite pourquoi Bad Moustache ? Ben parce que le poil sur la figure revenant à la mode dans la rebellitude à moto, on avait commencé à s’en laisser pousser une, de barbe. Mais la barbe, c’est la louze. Surtout pour manger la soupe aux vermicelles. Ca se coince dans les poils, et ça fait moche quand on fait chabrot. Alors on s’est dit que la moustache c’était mieux. Plus chic. Et so français.
Voilà pourquoi…

En attendant, on vous souhaite la bienvenue sur le blog du Bad Moustache Kolkhoze.
Et n’oubliez pas… Do the Ride Thing.